It's ok not to be ok.

Luke Crowels

« Méfiez-vous de la vérité, elle est vrai pour tout le monde. »

APPEARANCE

Luke au pays des princes charmants, est le roi maléfique. Chaque parcelle de son corps est faite pour séduire. De sa peau claire, lisse et sans impureté, au bleu azur que prend ses yeux lorsqu'il ne veux pas vous tuer. Et si encore, c'était le cas, son regard prendrait un noir ébène à couper le souffle. Ses cheveux bruns avaient la fâcheuse tendance à refuser toutes les coiffures que son hôte voulait bien lui accorder. Et ses lèvres, légèrement rosées, lui donnaient un sourire parfaitement exquis. Et bien que les fossettes soient considérées comme un handicape, Luke les portait avec une telle grâce qu'on en oubliait l'espace d'un instant la réalité. Evidemment tout était calculé pour que le démon puisse se cacher sous un ange. Personne, du moins, sans connaitre toutes les légendes urbaines qu'on entendait sur lui, n'aurait penser un seul instant qu'il était un monstre. Au contraire...

Physiquement, le portrait flatteur ne pouvait que continuer. Un mètre quatre-vingts cm pour soixante-dix kilos de muscles, on peut dire qu'il n'avait rien à envier. A force de s’entraîner pour combattre, les bras et le torse du jeune homme avaient développé de douces formes, semblables à celles qu'on pourrait qualifié de parfaites.

Il n'avait pas vraiment conscience de sa beauté. Il était d'un tel naturel, que c'est sans doute ça, qui le rendait si beau. Il n'est pas rare d'entendre des filles murmurer après qu'il soit passé. Ou des hommes tenter de le critiquer. Mais cette beauté n'est qu'irréelle. On ne peut être beau quand on est si moche à l'intérieur. Un monstre beau, ça ne pouvait se dire sans paraître ridicule.  

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

Luke est un monstre. Un cauchemar. Une ombre épaisse qui vous encercle dans les ténèbres. Il est tout ce que le monde à de plus mauvais. De ses crocs acérés au sang qui coule dans ses veines. Il n'y a plus une once de bon chez lui. Il est incapable de ressentir de la compassion, des remords, de la peine, de l'amour, de la pitié. Il est monstrueusement vide. Il se désintéresse de tout. Il n'est pas non plus méchant. C'est ce qui le rend monstrueux. Il est si imprévisible, qu'il pourrait tout aussi bien vous sauver la vie, que vous tuer en prenant son pied.

Son esprit, est une vague de contradictions. Il se connait. Par exemple, il aime la solitude, mais adore passer son temps à discuter avec des gens. Il aime la philosophie, et la déteste à la fois. Il... Peut-être qu'il n'est pas vide. Peut-être qu'au contraire, il ressent tout trop de fois en même temps... Ou peut-être que je lui trouve des excuses car je suis attachée à lui. Plus que je ne saurais le dire. Luke est un héros du mal, le meilleur dans le pire. Il avait cette étrangeté maladive de toujours vouloir faire ce que personne ne faisait. Il aimait les choses que personnes n'aimait... Parce qu'il avait peur que ces choses se sentent délaissées. Qui s'intéresse des sentiments de choses inanimées ? Lui. Lui parce qu'il est si unique en son genre, si fou et si exquis à la fois.

Il a toujours eu besoin d'extérioriser sa peine, sa rage, sa folie. Toutes ces choses qu'il ressentait avant, et qui l'ont détruites. Tenez, encore un exemple. Il déteste sa peine, et pourtant il ne l'échangerait pour rien au monde. Au fond, c'est grâce à elle qu'il est comme il est. Et il n'a pas envie d'être quelqu'un d'autre. Ce serait être ce qu'il déteste. Tout ces gens qui prétendent avoir raison, qui se croient mieux que lui parce qu'ils ont des parents, de l'amour, de l'argent... L'argent, Luke n'en avait que faire. L'amour il n'en avait que faire. Mais ces débiles profonds qui se croyaient au centre du monde... Oh que Luke adorait les tuer. Il adorait la sensation d'ôter une vie.

Pourquoi ? Comment peut-on aimer le fait de tuer les autres ? Simplement parce que Luke avait l'impression de se tuer. Personne ne le pouvait. Sa mort était la seule chose qu'il avait toujours pu choisir. Sa misérable destiné, si tenté qu'on y croit, n'avait été qu'une déchéance sur tout les plans. Pourquoi aurait-il continuer d'être ce que la société voulait qu'il soit !

La société il l'emmerdait. Profondément. La magie, bien plus encore. Surtout parce qu'il se détestait. Ou qu'il détestait le pouvoir que la magie avait sur lui. Cette sensation constante d'avoir besoin de sang. Cet idiot de pyromane qu'il avait tué. Le premier. Oui le premier meurtre est toujours le plus beau. Le plus exaltant. La magie était au final fautive du monstre qu'il était.

Luke... Luke était un monstre. Un cauchemar, la dernière ombre... Mais avant-tout, il était vide. Ce qui laisse place à l'incertitude quand à l'avenir et ses réactions. Mais plus encore, si vous voulez voir ce dont Luke est capable, vous le découvrirez bien assez tôt. Et quoi qu'il face, il vous surprendra toujours.    

STORYLINE OF THE CHARACTER

 Pour le jeune homme, sa vie commençait à ses dix-sept ans. Bien que ces derniers remontent à si longtemps... Il n'avait pas eu de parents. On l'avait abandonné dit-on, et il avait écumé de maisons en maisons, cherchant sa place. En vain. Il n'était tombé que sur des fous, des gens incapables de voir en lui un jeune homme tendre et bon. Aujourd'hui, c'est presque surprenant de savoir que Luke aussi, avait été autrefois, un homme bon. N'oubliez pas, même le diable n'est qu'un ange déchus.

Sa vie commence donc à dix-sept ans. Il était officiellement seul au monde et avait entamé un voyage. Il ne se rappel plus la destination, mais ça n'a pas d'importance. Sur le chemin, il avait eu une intuition. Folle. Et ça l'avait mené à trouver un livre, très vieux, plus vieux que la guerre. "Le monde de Sophie" dont l'auteur restera à jamais inconnu, le nom étant effacé par l'usure et le temps. Temps qui emporte tout sans même prévenir.

Ce livre était en fait une introduction à la philosophie. Et c'est très important. Pour Luke qui n'était qu'un adolescent perdu, ce livre représentait sa seule famille. Il avait bien sur entendu des histoires plus jeunes, mais aucunes n'avait pu lui appartenir comme celle-ci. Il avait toujours gardé le secret de son existence, de peur qu'on ne le lui prenne. Il l'avait, un temps, toujours sur lui, prêt à relire certains chapitres pour tenter de comprendre un monde qu'il ne connaîtra jamais.

Ce monde, celui d'avant-guerre le fascinait. Si bien que le monde qui l'avait dés la naissance rejeté, n'avait plus d'importance. Une haine envers ce monde, et pas des moindres, ne faisait que grandir face à l'injustice dont il avait fait preuve. Luke était éternel... Pourtant il avait l'impression d'être né quelques siècles en retard. Ce monde dans lequel on l'avait mis l’exercerait. Chaque particule de cette terre avait un goût de regret.

Il était obligé de tuer, de blesser, de mentir, de voler... Et il regrettait. Oui il regrettait. Beaucoup de décennie ont passé depuis l'époque où le jeune Luke était encore innocent. Et je vais en venir au jour où cela changea. Ou sa vie bascula.

C'était un neuf juillet. Il aimait le mot juillet. Il s'amusait à le redire encore et encore. Il était dans un endroit isolé, à lire son livre... Quand il est arrivé. Lui. Sa grande barbe et son air supérieur. Il est arrivé oui. Il a commencé à se moquer de Luke. Quoi que ce dernier s'en fichait. Mais ce type, ce Martin Bernal (-qui je vous rassure, est mort dans d'atroces souffrances) lui a pris son livre et l'a détruit par le biais de ses pouvoirs.

La seule chose que Luke aimait, la seule chose qui lui donnait l'impression d'être aimé, d'être en vie... Détruite. Qu'est-ce qui empêchait le jeune homme de devenir un monstre ? Rien. Au fur et à mesure que le temps passait, sa colère ne fit que grandir. Luke devenait de jour en jour plus méchant, plus froid, plus aigre, plus vicieux, plus... pervers. La perversion oui. Mais pas celle à laquelle vous pensez non, moi je vous parle de ce plaisir que le vampire a développé à tuer des hommes, des monstres, des êtres vivants.

Luke devint le monstre dont je vous ai parlé. Voilà. Mais... Une seule chose le rattache à l'homme qu'il fut et celui qui lisait ce bouquin d'introduction à la philosophie. Il ne tue pas les gens pour le plaisir. Enfin si. Mais il ne tue pas n'importe qui. Si une personne le déçoit dans sa vision du monde, vision qu'il s'est forgé à travers les récits de Platon, Socr... Et des deux autres dont le noms avait été effacé. Si quelqu'un le décevait donc, Luke le ferait payé.

Luke était un justicier. Mais un méchant justicier. Encore une contradiction. Et des méchants, il en faut toujours.

Tu es validé(e) ♪